Il n’est pas rare d’entendre parler de revalorisation alimentaire ou encore de lutte anti-gaspillage. Mais de quoi s’agit-il réellement ?

Selon Wikipédia : « Par valorisation, on entend toute transformation de résidus ou de sous-produits industriels alimentaires en vue de les réintroduire sur le marché à titre de nouveaux ingrédients ou comme nouveaux produits. »

Des paroles aux actes, le chemin est long et fastidieux. Que ce soit les enseignes de grande distribution ou encore les restaurateurs qui mettent « la main à la pâte », chacun tente de sensibiliser les consommateurs à cette mouvance écologique. A juste titre.

La lutte anti-gaspillage est un enjeu qui débute bien avant la revalorisation. Pour les supermarchés, il s’agit en premier lieu de commander les bonnes quantités de marchandise. Cette première étape accomplie, qu’advient-il des denrées qui n’ont pu être vendues ? En Suisse, la perte approximative pour les grandes enseignes s’approche des 0,2 %* et les produits alimentaires qui ne peuvent plus être vendus sont, pour la plupart, donnés aux personnes dans le besoin, utilisés comme nourriture pour les animaux ou servent encore à la production de biogaz*.

Le bon sens permet aussi au consommateur lambda de ne pas systématiquement jeter les produits dont la date limite de consommation est atteinte, mais simplement…de les goûter.

La viande et les produits laitiers non-pasteurisés périmés risquent de vous faire tomber malades, ne prenez donc pas de risque inutile. Mais les yoghourts, les bocaux mis sous-vide ou bien les œufs peuvent quant à eux être consommés longtemps après la DLC indiquée. Si l’opercule de votre yoghourt n’est pas gonflé, cela signifie que les gaz de fermentation ne se sont pas encore développés et qu’il est donc encore tout à fait propre à la consommation. Si vous immergez un œuf et qu’il coule, il est toujours bon, s’il flotte, ne le mangez pas. Etc. Chacun peut, sans énormément de moyen, participer activement à cette lutte collective contre le gaspillage.

Mais pour les fruits et les légumes qui ne sont plus de prime jeunesse, comment agir ? La réponse se trouve dans la revalorisation.

Fruits séchés, confitures, sirops, ou encore pâtes de fruits, une multitude d’options sont envisageables pour revaloriser les fruits abîmés, le tout est de comprendre les tenants et les aboutissants d’une technique permettant de les retravailler au mieux. Car ne s’improvise pas confiseur qui veut ! Une chambre stérile, nommée laboratoire, est nécessaire pour élaborer des produits goûteux, mais surtout propres à la consommation. Une longue étape de développement est également nécessaire afin d’obtenir le produit d’épicerie parfait, bien qu’il ait été conçu à partir de fruits « imparfaits ».

Une main d’œuvre qualifiée, une expertise acquise à force d’essais et de développement et, bien-sûr, un amour du produit permet aux entreprises créatives de redonner une seconde jeunesse à des fruits jugés tantôt perdus.

Car si chacun est responsable à son niveau, Tendance Fruit souhaite s’inscrire telle une petite brique fruitée dans le mur de l’évolution, base de l’édifice que l’on nomme « progrès ».

* source : des-paroles-aux-actes.ch/coop

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